Carcasse
Le série « Carcasse » 2016/18
Intervention in situ sur l’île de Mayotte durant l’année 2016.
S’inspirant du voile traditionnel shiromani de l’île d’Anjouan sur l’archipel des Comores, composé de 6 carrés, il s’agit d’intervenir sur des carcasses de voiture abandonnées, rouillées ou brûlées, se trouvant sur le bord du chemin.
Il s’agit autant d’une dissimulation par recouvrement, qu’une révélation. Utiliser le médium de la peinture aérosol, connoté « art de rue », du pochoir. Ce sont des véhicules annulés de leur fonction première par leur état, des véhicules redesignés, des véhicules tués qui deviennent un impact dans le paysage.
Travail au pochoir, aérosols et peinture.
Série « Carcasse, salouva » peinture, aérosol, acier, pochoir, dimensions variables, Mayotte, 2018
Série « Epave, shiromani » peinture, aérosol, acier, pochoir, dimensions variables, Mayotte, 2016
La série « Carcasse Manié nié » 2016
Intervention dans l’espace public à Moroni, en Grande Comore durant le Festival d’Arts Contemporain des Comores 2016
inspirée de la première série à Mayotte, « Carcasse Manié-nié » évoque les « je viens », ces comoriens à la double nationalité qui vont et viennent entre le continent français et l’archipel. Souvent avec des habits de marques, vue comme du prestige, l’idée est icic d’énoncer des salouvas, shiromani, de luxe de seconde zone, par l’ironique et la répétition d’un logo, devenu motif et s’annulant par la meme occasion, devenant simple marque graphique et organisation textile.
La série « Carcasse Al Quaïda » 2014
Intervention dans l’espace publique à Moroni, capitale de la Grande Comore.
Les Iles des Comores sont mises en 2014, par la France, sur la liste noire des pays terroristes.
Puis les retire de la liste une année après. L’enjeu de l’intervention est d’écrire en arabe le mot « al quaida » sur des carcasses de voitures devenues inopérantes.
La série « Al Quaïda Comores » peinture, aérosol, acier, pochoir, dimension variable, Comores, 2015